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Lettre financière N°49 Juin 2023
Edito
Etats Unis
• Les marchés financiers ont été agités en raison des négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine. Un accord a été conclu pour suspendre le plafond jusqu’en janvier 2025, sous réserve de l’approbation du Congrès avant le 5 juin.
Les valeurs technologiques ont enregistré une hausse significative, avec le buzz de l’IA qui a contribué au maintien de certains indices
Europe
• Les données sur l’emploi ont indiqué un ralentissement de l’économie européenne, avec une création de postes inférieure aux attentes, tandis que l’inflation continuait de se faire sentir.
L’économie de la zone euro a connu une contraction légère au premier trimestre, avec un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB), selon les estimations de l’office statistique de l’Union européenne. Cette baisse a surpris les analystes qui tablaient sur une stabilité du PIB. Cette contraction s’ajoute à la diminution de 0,1% enregistrée au quatrième trimestre précédent, plaçant ainsi la région dans une situation de « récession technique » caractérisée par deux trimestres consécutifs de croissance négative.
La BCE a poursuivi son resserrement de la politique monétaire en annonçant une hausse de 25 points de base de ses taux d’intérêt, sans prévoir de pause pour le moment.
Asie
• L’activité économique en Chine a du mal à reprendre malgré la réouverture du pays. La Banque populaire de Chine continue de fournir des liquidités pour soutenir la croissance. L’inflation en Chine a atteint son niveau le plus bas en deux ans, à +0,1% en mai.
Matières premières
• Le prix de l’or a connu une période de stabilité autour de 2 000 dollars l’once, mais a chuté vers la fin du mois à 1 940 dollars. Cette baisse a été influencée par la résolution du débat sur la dette aux États-Unis.
Les prix du pétrole ont initialement reculé en raison des prévisions de croissance de la demande par l’Agence Internationale de l’Énergie. Le WTI oscille entre 72-75$ tandis que le WTI avoisine les 80$
Synthèse du mois
Deux années indécises avant plus de visibilité sur les marchés.
Les indices d’actions comme le CAC40 ou l’eurostoxx50 ont atteint leurs niveaux le plus élevé de ce cycle économique. Cependant les indices PMI manufacturiers chutent lourdement depuis des mois et annoncent un ralentissement de l’activité. Les chiffres de prêts des banques sont également en contraction brusque et des secteurs comme l’immobilier font face a une baisse de profitabilité qui peut créer un effet boule de neige en contaminant des banques.
Les investisseurs anticipent une baisse des taux des banques centrales en Europe et aux US pour contre carrer le ralentissement ; 1.5% de baisse de taux est anticipé sur les douze prochains mois, plus qu’en 2000 et 2007. Ils pensent que le taux d’inflation reviendra à 2% sans affecter la stabilité financière et c’est la raison de la hausse des marchés particulièrement en Europe. Mais en 2001 et 2008, la FED avait baissé les taux de plus de 4% !
On peut citer comme ceux-là une panoplie d’indicateurs avancé qui ne vont pas dans la même direction. Essentiellement on ne sait pas si la hausse actuelle est soutenable. Ou s’il y aura une baisse de 20% sur les indices avant qu’ils ne reprennent leur marche haussière. La courbe des taux est en ce moment inhabituel et reflète cette indécision. Les taux courts restent à des niveaux élevés au vu de l’inflation et offrent une opportunité de rendement.
Nos convictions
Pour maitriser l’inflation les banques centrales doivent augmenter le nombre de chômeurs dans le secteur manufacturier et celui de l’immobilier. Avec la hausse des taux, il y a eu un ralentissement notable. Cependant le secteur des services maintient l’économie et les marchés. Lex banques centrales essayent d’orchestrer un atterrissage en douceur, mais réussiront ils ? Nous pensons que les risques financiers ont augmenté mais en même temps les marchés pourraient rester déconnectés des fondamentaux. Les obligations US pourraient aussi devenir attractives car nous nous approchons du taux terminal.
Nos choix pour le mois à venir
La détérioration de la prime de risque conforte encore plus le choix à maintenir encore une exposition cash supérieure à la normale afin de limiter la volatilité et de disposer d’une force de frappe lorsque les prix deviendront attrayants. Les marchés s’attendent toujours à un soft landing alors que les fondamentaux sont en faveur du harlanding. Une récession forte aurait une incidence à la baisse sur les marchés. Cet écart de perception explique les yoyos des marchés et de certaines hausses malgré des fondamentaux qui ne sont pas au rendez-vous.
Selon l’annonce fait par JEROME POWELL le 14 juin, il faudra être attentif à un positionnement éventuel sur des obligations d’Etat ou sur des valeurs qui pourraient bénéficier d’une hausse momentanée afin de ne pas être trop décalé d’un marché « faussement » haussier.
LES CONTRATS FRANCAIS
Pour faire fructifier son épargne, les trois facteurs les plus importants sont :
- La pertinence de l’allocation
- Bénéficier des cadres fiscaux les plus avantageux
- Le choix des contrats les mieux adaptés à vos objectifs et les compagnies les plus solides.
Pour faire un choix pertinent de placement il est fondamental de définir vos objectifs et de réaliser un profil de risque. Cela va permettre notamment de déterminer quelle volatilité maximale vous êtes prêt à accepter sur vos portefeuilles.
La volatilité est la propension d’un titre à s’écarter de son cours moyen au cours d’une période donnée.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les avantages du contrat Luxembougeois
Bien qu’il soit encore peu connu, ce contrat présente des avantages intéressants que nous allons vous présenter.
Tout d’abord, il s’agit d’un contrat plus sécurisant. En effet, il bénéficie d’une meilleure garantie des dépôts. Avec un Luxembourgeois l’intégralité des fonds sont garantis, contrairement à un contrant français, qui garantit au maximum 70 000 euros. Mais cela s’explique également par la non-application de la loi Sapin II. Sous certaines conditions, cette loi ne s’applique pas aux contrats Luxembourgeois. De ce fait, les disponibilités de l’épargnant ne seront pas remises en cause.
Le contrat Luxembourgeois est également plus performant. La possibilité de bénéficier en moyenne de 10 fois plus de fonds qu’un contrat français permet alors de choisir des fonds plus performants. Enfin, le fait de pouvoir créer un Fonds Interne Dédié (FID) permet à son souscripteur d’avoir un fonds conforme à son profil et ses convictions, et donc d’accroitre sa performance.
Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à nous contacter.